Comment gérer sereinement la transition de salaire lors d’une reconversion professionnelle ?

Pas de concours mais envie d’enseigner ? C’est possible !

Vous avez la vocation mais pas les diplômes requis pour tenter les concours ? Pas de panique, il existe des voies alternatives pour intégrer l’Education Nationale en tant qu’enseignant contractuel. Une solution de repli ingénieuse, à la fois pour les candidats ne remplissant pas les critères traditionnels, mais aussi pour les académies en mal de profs dans certaines disciplines.

Le principe ? Passer par un recrutement local direct, sans avoir à franchir la barrière des concours. Des procédures qui varient selon les besoins de chaque académie, mais qui visent toutes à dénicher les pépites parmi les profils atypiques : jeunes diplômés, docteurs, ou encore candidats expérimentés prêts à se reconvertir dans l’enseignement.

Un statut précaire mais un tremplin idéal

Evidemment, ce statut d’enseignant contractuel comporte son lot d’avantages… et d’inconvénients. Exit la sécurité de l’emploi à vie : ici, les missions sont par nature temporaires, le temps d’une année ou d’un remplacement ponctuel. Et les salaires sont globalement moins élevés que pour les certifiés, sans compter l’absence de possibilité de mutation.

Mais pour les candidats motivés, cette porte d’entrée représente surtout l’opportunité en or de s’immerger dans le grand bain de la classe. De se faire la main, d’acquérir une première expérience terrain précieuse, et pourquoi pas de se faire repérer pour être recruté de façon pérenne par la suite !

Et si devenir prof était la meilleure décision de votre vie ?

Quelle que soit la voie empruntée, se reconvertir dans l’enseignement reste un challenge de taille qui nécessitera des efforts sur la durée. Préparer les concours en parallèle d’un emploi, suivre des années de formation théorique et pratique, adopter de nouveaux codes et de nouvelles méthodes… Un parcours semé d’obstacles, qu’il faudra gravir avec motivation et persévérance.

Mais quel accomplissement, une fois le diplôme en poche et la première classe devant soi ! Celui de transmettre son savoir et de faire naître les vocations. Celui de contribuer, modestement mais sûrement, à former les citoyens de demain. Un sentiment grisant, à la hauteur des défis relevés, qui fera très vite oublier les sacrifices consentis.

Alors n’hésitez plus : faire de l’enseignement votre nouvelle vie professionnelle pourrait bien être la plus belle des reconversions. L’aboutissement d’un rêve caressé depuis longtemps… ou bien le début d’une formidable aventure dont vous n’aviez même pas idée. Celle d’avoir un impact durable, guidé par votre seule passion de transmettre. Découvrez les solutions pour vous **reconvertir** sans perdre votre pouvoir d’achat. »> angelscript
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Vous en avez assez de votre job actuel ? Vous rêvez d’un métier plus épanouissant, à l’image de vos nouvelles aspirations ? Une reconversion professionnelle fait son chemin dans votre esprit, mais l’idée de voir vos revenus amputés vous freine encore…

C’est à la fois compréhensible et inutile de s’inquiéter ! De nombreux dispositifs gouvernementaux et solutions pratiques existent pour mener votre projet sereinement, sans perte de salaire. Explorons-les ensemble pour que vous franchissiez le pas, l’esprit libre de tous soucis financiers.

Le Projet de Transition Professionnelle, solution idéale pour une reconversion sans perte de salaire

Première bonne nouvelle : le désormais célèbre Projet de Transition Professionnelle (PTP) vous permet de continuer à toucher la totalité de votre salaire pendant que vous vous formez pour changer de carrière. Que demander de mieux ?

Mis en place par l’État pour faciliter les reconversions professionnelles, le PTP remplace l’ancien Congé Individuel de Formation (CIF). Il est ouvert aux salariés du privé en CDI, CDD, intérimaires et intermittents du spectacle, sous réserve de remplir quelques conditions :

  • Choisir une formation certifiante, reconnue par le RNCP ou l’inventaire (liste disponible ici)
  • Justifier d’une ancienneté professionnelle variant entre 1 et 5 ans selon votre statut
  • Élaborer un projet cohérent avec de réelles perspectives d’emploi à la clé

Votre demande de PTP, à déposer auprès de l’organisme Transitions Pro de votre région, sera alors examinée sous 3 angles :

  1. La pertinence de votre parcours de formation
  2. Les modalités précises de financement
  3. Les débouchés professionnels envisageables

Une fois le feu vert obtenu, vous pourrez vous consacrer pleinement à votre reconversion professionnelle, sans vous soucier de l’aspect financier !